« Ils se sont introduits de force dans ma chambre. L’un, de haute taille, m’a menacée avec un revolver tandis que l’autre l’a fait avec un couteau. A un moment, j’étais affolée lorsque l’agresseur a appliqué l’objet tranchant sur mon cou. J’ai alors crié et essayé de me défendre. Ils s’étaient comportés comme des brutes envers moi et que la lame de leur couteau a entaillé ma main », explique la victime.
Outre l’agression physique, les agresseurs se seraient emparés également d’une sacoche contenant de l’argent liquide d’un montant atteignant une dizaine de millions d’ariary, d’une tablette de marque Samsung ainsi que de trois téléphones. Mais l’attaque semblait avoir été planifiée à l’avance, du moins selon toujours la victime. A preuve, la neutralisation de l’agent de sécurité qui travaille au sein d’une entreprise privée locale de sécurité. Les malfaiteurs l’avaient simplement ligoté. Et là, un autre détail plus intrigant vient s’ajouter à la mise en K.O du gardien. C’est que la maison de la victime serait équipée de caméras de surveillance. Or, ces dernières ne fonctionnaient pas au moment des faits. D’après la Gendarmerie, ledit gardien devrait être encore auditionné dans les prochaines heures à propos de cette affaire.
Interrogée sur ce point, la brigade de Gendarmerie d’Ambohimangakely affirme pourtant n’avoir pas été mise directement au courant des faits. « Et pourtant, la nuit durant, nous patrouillons le secteur sans que nous soyons tombés sur ces faits survenus au domicile de cette dame à Behitsy », explique notre interlocuteur au niveau de cette brigade. De plus, ce dernier semblait ne pas cacher son ironie, donc son scepticisme à propos de la version des faits de l’agent de sécurité. Affaire à suivre.
Franck R.